Place de parking squattée sur voie privée

 

Vous rentrez du travail et trouvez votre place de parking squattée par un voisin ou un automobiliste inconnu de passage dans votre quartier : quoi de plus rageant ?! D’autant plus que si votre place de parking se situe sur une voie privée, la police ne peut pas intervenir malgré le gêne occasionné et la violation de propriété manifeste dont vous êtes victime.

Plutôt de que recourir à la force ou au vandalisme, voici cinq conseils classés par ordre de priorité pour vous sortir de la situation :

  1. Laissez une mot sur le pare-brise du véhicule en indiquant qu’il s’agit d’un emplacement privé.
  2. Effectuez une enquête de voisinage car le propriétaire de la voiture est généralement un habitant du quartier. Cela peut par exemple se traduire par l’accrochage d’un mot dans le hall de l’immeuble.
  3. Rendez-vous au commissariat de police ou à la préfecture avec le numéro d’immatriculation. Demandez les coordonnées du propriétaire du véhicule et contactez-le (ou laissez votre syndic le faire par voie de sommation de respecter le règlement de copropriété).
  4. Téléphonez à la fourrière pour qu’elle envoie une dépanneuse enlever la voiture. Attention, étant donné que vous n’êtes pas sur la voie publique, le coût de la dépanneuse (jusqu’à plusieurs centaines d’euros) est à vos frais !
  5. Lancez une action en justice en commençant par un constat d’huissier. Voici un extrait du code de la route disponible sur le site de Legifrance concernant les « véhicules laissés sans droit dans des lieux non ouverts à la circulation publique » qui récapitule vos droits. Armez-vous de beaucoup de patience !

Si vous êtes propriétaire, vous pouvez afficher un panneau « parking privé » pour dissuader les squatteurs ou bien éviter tout nouveau problème en installant un arceau métallique.

Si vous êtes locataire, vous pouvez également aménager la place de parking avec l’accord du propriétaire. Par ailleurs, si votre place de parking est régulièrement squattée , demandez-en une autre au propriétaire (on ne sait jamais…) ou menacez-le de déduire le prix du stationnement du loyer que vous payez chaque mois.

A Paris, en attendant de récupérer votre place de stationnement qui est squattée vous pouvez vous rabattre sur les places de livraison autorisées (nuit uniquement), les rares places de stationnement gratuites ou les parking publics souterrains.

 
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